Les grosses cotes les plus marquantes de l’histoire du foot
Publié leLa beauté du sport, et du football en particulier, c’est que ce n’est pas toujours le favori qui gagne à la fin. Retour sur les outsiders, ces grosses cotes qui ont marqué l’histoire du ballon rond.
Leicester 2016
5000. C’est la cote de « Leicester champion d’Angleterre » au début de la saison 2015-2016 chez les bookmakers anglais. Normal, sachant que les Foxes avaient lutté jusqu’au bout pour leur maintien la saison précédente. Dans une Premier League ultra relevée où Manchester City, Manchester United, Chelsea, Liverpool, Tottenham et Arsenal se battent pour le titre sur 38 longues journées, autant dire qu’il n’y avait quasiment aucune chance que le miracle se produise. Et pourtant, Leicester l’a fait. Avec Claudio Ranieri sur le banc, et des joueurs cadres en état de grâce comme Jamie Vardy, Riyad Mahrez et N’Golo Kanté, les Foxes sont bel et bien parvenus à accomplir l’un des plus grands exploits de l’histoire du football.
Grèce 2004
Les briseurs de rêve. En 2004, le Portugal atteint la finale de son propre Euro avec une dream team (Cristiano Ronaldo, Luis Figo, Deco, Rui Costa, Pauleta…) qui n’a qu’un objectif : remporter le premier titre de son histoire. Sauf qu’en face, il y a une équipe qui, pendant cet été 2004, s’est fait une spécialité de briser le rêve de ses adversaires. En quart de finale contre la France et en demie contre la République tchèque, la Grèce s’est imposée 1-0 en posant le bus et en détruisant le jeu adverse. Sans joueur de grand talent mais avec une solidarité collective à toute épreuve, les Grecs refont évidemment le coup en finale face au Portugal. Tête de Charisteas sur corner, 1-0, et on plie boutique. Et c’est la cote de 150 en début de tournoi qui passe. Braquage à la grecque.
Porto 2004
Quelques semaines plus tôt, il y avait déjà eu une surprise de taille, cette fois-ci en Ligue des champions. Coté à 50 au début de la compétition, le FC Porto a réussi à remporter la Coupe aux grandes oreilles. Pendant que l’extraordinaire Monaco de Didier Deschamps faisait le sale boulot en éliminant le Real Madrid et Chelsea pour se hisser en finale, le club portugais l’a rejoint sans faire de bruit en sortant l’OL et le Deportivo La Corogne. Et en finale, un jeune coach plein d’avenir, un certain José Mourinho, montra pour la première fois comment il jouait une finale. 3-0 net et sans bavure. Le Special One est né.
Montpellier 2012
En 2011, le Qatar rachète le Paris Saint-Germain et entend faire du club de la capitale le nouveau mastodonte du football français. Mais Montpellier, qui s’est sauvé en Ligue 1 pour trois petits points la saison précédente, va retarder cette prise de pouvoir d’un an. Coté à 20 en début de saison, le MHSC va squatter le haut du classement, s’y installer, commencer à y croire, puis vaincre le puissant PSG de Carlo Ancelotti. Emmenés par un Olivier Giroud de gala sur le terrain, un René Girard revanchard sur le banc, et un Louis Nicollin à la gouaille légendaire à la tête du club, les Montpelliérains écrivent ainsi une des pages les plus rafraîchissantes du football français. Vive la Paillade.
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